wikiredia.ga
  • Contenus de qualité
  • Accueil actualité
  • Éléments de l'œuvre
  • Bibliographie
  • Notes et références
  • Annexes

Cet article est une ébauche concernant la sculpture.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir La Porte de l'enfer (homonymie).
La Porte de l'Enfer
La puerta del Infierno .jpg
La Porte de l'Enfer, Musée Soumaya, Mexico
Artiste
Auguste Rodin
Date
Entre 1880 et 1917 (presque achevé en 1888 et retouché par l'artiste jusqu'à sa mort)
Type
plâtre (modèles), bronze (moulages)
Technique
sculpture en haut-relief
Dimensions (H × L × l)
6,35 × 4 × 0,85 m
Collections


Musée d'Orsay, musée SoumayaVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
deux plâtres conservés au Musée d'Orsay et au Musée Rodin (Paris) ; plusieurs moulages en bronze réalisés après la mort de l'artiste conservés au Musée Rodin (Paris), au Musée Rodin (Philadelphie), au Musée national de l'art occidental (Tokyo), au Kunsthaus (Zurich), au Cantor Arts Center (en) (Stanford), à la galerie Rodin (en) (Séoul) et au Musée Soumaya (Mexico)

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

La Porte de l'Enfer est un groupe de sculpture monumentale (6,35 m x 4 m) du sculpteur français Auguste Rodin, qui constitua tout au long de sa vie son plus important travail et d'où furent extraites pendant plus de 30 ans ses plus fameuses sculptures individuelles dont le célèbre Penseur.

La Porte de l'Enfer, plâtre, Musée d'Orsay.
La Porte de l'Enfer, bronze, Kunsthaus de Zurich.

Historique de l'œuvre

En 1879, le secrétaire d'État aux Beaux-Arts Edmond Turquet passa commande à Auguste Rodin pour la porte d'entrée du musée des arts décoratifs qui devait ouvrir en 1882 à l'emplacement du palais d'Orsay, siège du Conseil d'État et de la Cour des Comptes, incendié en 1871 au cours de la Commune[1]. Rodin commença donc la Porte de l'Enfer, réponse à la Porte du Paradis de Lorenzo Ghiberti au Baptistère Saint-Jean de Florence, illustrant des scènes de la Divine Comédie de Dante (Ugolin et ses enfants, Paolo et Francesca)[2]. Le plâtre est conservé au musée d'Orsay, qui fut finalement créé là où elle aurait dû s'élever.

Mais le projet de musée prit du retard et fut abandonné en 1889, privant Rodin du financement pour faire fondre un bronze et lui laissant le temps de continuer à y travailler. Lors de l'exposition universelle de 1900, Rodin expose une nouvelle version en plâtre de la Porte de l'Enfer, dépouillée de la plupart de ses éléments figuratifs, dans un pavillon place de l'Alma, remontée ensuite au musée Rodin de Meudon[3].

Les épreuves en bronze ont été fondues après la mort de l'artiste, survenue en 1917. Une de ces versions figure au musée Rodin à Paris, d'autres au Kunsthaus de Zurich[4], au Rodin Museum de Philadelphie, à l'université Stanford en Californie, au Musée national de l'Art occidental de Tokyo, au Musée Soumaya de Mexico et à la galerie Rodin de Séoul.

En 1957-1958, le photographe Carol-Marc Lavrillier photographie pendant un an, juché sur des échafaudages, La Porte de l'enfer dans les moindres détails, en s'attachant à comprendre l'œuvre et le désir de l'artiste. Ces photographies, qui sont conservées dans les collections du Musée national d'Art moderne, ont fait l'objet de nombreuses expositions[5], et ont été publiées en 1988 par les Éditions Pont Royal, à Lausanne, dans un livre intitulé Rodin, « La Porte de l'enfer ».

L'œuvre fait l'objet de films et documentaires : La Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin de Philippe Sollers et Laurène L'Allinec (1991), Divino Inferno (Et Rodin créa la Porte de l'Enfer) réalisé par Bruno Aveillan, co-écrit avec l'écrivain Zoé Balthus[6],[7] (2017).

Éléments de l'œuvre

  • Les Trois Ombres, trois statues au sommet de la porte
  • Le Penseur, au-dessus de la porte
  • Le Baiser
  • Ugolin et ses enfants

Galerie

  • Détail des Ombres et du Penseur

  • Détail d'Ugolin et ses fils

  • Détail de La Chute

  • Détail du pilastre droit

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Bibliographie

  • Carol-Marc Lavrillier, Rodin, « La Porte de l'enfer », textes de Yann Le Pichon, Lausanne, Éditions Pont Royal, (ISBN 2-88260-005-4) ; diffusion Éditions Robert Laffont

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé
  • ↑ Delphine Peras, « Rodin, sculpteur d'enfer », L'Express,‎ 29 octobre 2016 (lire en ligne).
  • ↑ Antoinette Le Normand-Romain, Rodin : La porte de l'enfer, Musée Rodin, coll. « Tout l'oeuvre », 2002, 79 p. (ISBN 9782901428688, lire en ligne).
  • ↑ Zürich: Höllentor (allemand)
  • ↑ Carol-Marc Lavrillier, photographie de la "Porte de l'enfer" de Rodin, 1958 centrepompidou.fr, consulté en janvier 2014
  • ↑ Zoé Balthus
  • ↑ « Sur Arte, Rodin en terre et en os », Télérama,‎ 1491139800 (lire en ligne, consulté le 12 juin 2017).

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • La Porte de l'Enfer, sur Wikimedia Commons

Article connexe

  • L'Enfer, de Dante Alighieri

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Panorama de l'art
  • musée Rodin, « Outil d'exploration de La Porte de l'Enfer », sur enfer.musee-rodin.fr (consulté le 4 novembre 2016)
  • musée Rodin, « Auguste Rodin : Porte de l'Enfer », sur www.musee-rodin.fr (consulté le 31 octobre 2016)
  • musée d'Orsay, « Auguste Rodin : Porte de l'Enfer », sur www.musee-orsay.fr, 2006 (consulté le 14 juin 2012)
  • Octave Mirbeau, « Auguste Rodin ». Mirbeau décrit La Porte de l'Enfer telle qu'elle était en 1885.
  • La Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin. Autour du film de Philippe Sollers et Laurène L'Allinec (1991).
  • Portail de la sculpture
  • Portail des arts
  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail du musée d’Orsay
  • CC BY-SA 3.0
  • Terms of Service